L'église du Frère-Klaus sur les bords du lac de Saint-Hubert en Walster se trouve à 9 kilomètres de Mariazell, dans un environnement resté intact. Elle fut construite en 1966/67 en l'honneur de saint Nicolas de Flüe. Les deux artistes styriens, Rudolf Szyszkowitz (vitrail alliant le verre et le béton) et Alexandre Silveri (portail en métal coulé) ont laissé cette œuvre à la postérité. Nicolas de Flüe (que l'on appelait aussi frère Klaus), né en 1417 à Flüeli, près de Sachseln, fut paysan de son état, puis député et juge. Devenu ensuite ermite, il se retira à Ranft, d'où par sa grande autorité politique il continua à influencer la destinée de son pays. De nombreuses cérémonies de mariage et de baptême sont célébrées dans la petite église.
La chapelle de la sainte Fontaine
La chapelle de la sainte Fontaine, à proximité de la basilique, fut construite en 1711 par le révérend père Antoine Stroz de St-Lambrecht. On prête à la source des vertus thérapeutiques contre les affections des yeux. L'autel intègre une statue de la Vierge à l'enfant représentée assise, qui date du XVe siècle. De part et d'autre se trouvent les statues des saints Joachim et Anne, les parents de Marie. L'eau bienfaisante coule de vases que tiennent des anges postés sur les côtés de l'autel.
Pour pénétrer dans le bâtiment rectangulaire à double travée, il faut passer un portail surplombé d'un fronton triangulaire. A l'intérieur le regard se pose sur la voûte à pan sur plan carré bordée d'une corniche à ressaut qui se prolonge autour des pilastres plats. Au centre de la fresque de plafond, le saint esprit plane au-dessus des eaux. Les autres représentations ont elles aussi un rapport avec la source bienfaisante: Moise fait jaillir l'eau des rochers, Jésus et le Bon Samaritain sont à la fontaine, Naaman se baigne dans le Jourdain et l'aveugle de naissance est guéri dans l'étang de Siloe.
la chapelle de saint Michel
L'octogone de style gothique flamboyant doté de fenêtres circulaires date de la fin du XVe siècle. Il servait autrefois d'ossuaire pour conserver les ossements du cimetière aujourd'hui abandonné, autour de l'église. Le sous-sol a conservé cette fonction. Sous la voûte en étoile de l'étage supérieur on célèbre encore des messes et des baptêmes. Le retable de l'autel représentant saint Michel, date de 1754. La grande croix était à l'origine dans la basilique. Après l'incendie de 1827 on rénova le toit de la chapelle de saint Michel que l'on reconstruisit moins haut qu'à l'origine.
La chapelle du Sigmundsberg
La chapelle du Sigmundsberg se trouve sur une ancienne fortification qui contrôlait l'accès à Mariazell. L'église, construite en 1471, détruite peu de temps après, fut reconstruite en 1501 sous la forme d'une église gothique fortifiée dotée d'une nef, de deux travées et d'un choeur à 5/8. Le lanterneau hexagonal en bois et le toit sont plus récents. Le retable de 1761 montre la Vierge Marie assise sur un croissant de lune en train d'allaiter. La chapelle abrita provisoirement la statue de la Vierge après l'incendie de 1827.
L'église Saint-Sébastien
L'église Saint-Sébastien dont la construction débuta en 1644 fut conçue par Domenico Sciassia. La construction centrale en forme de croix est la dernière station des pèlerins sur la «via sacra» qui mène de Vienne à Mariazell. Sur la colonne du maître-autel on peut voir une représentation du martyre du saint patron de l'église. Certains éléments du maître-autel avaient été à l'origine conçus pour un autel de la basilique. Ceux-ci furent construits en 1643 par Michel Hönel. En 1730, l'autel fut modifié et transféré dans l'église St-Sébastien. «L'Élévation de la Sainte Vierge au ciel» du retable est une œuvre de Fridericus Stilpp. Au-dessus on peut voir le Couronnement de la Vierge et les statues des Évangélistes saint Jean et saint Jean-Baptiste. De part et d'autre du retable se trouvent les statues de saint Lambert, patron du monastère de St-Lambrecht, et saint Benoît. Les deux colonnes disposées vers l'intérieur sont recouvertes de reliefs de grande qualité illustrant les secrets du rosaire. Les autels sur les côtés montrent saint Roch et sainte Rosalie, qui, protégeant de la peste, étaient vénérés comme saint Sébastien.